Filmographie : Gérard PRESZOW
A l'école de la Providence
Gérard PRESZOW
- BE - 2000 - 01h26min
C’est quoi "faire école" aujourd’hui - et en particulier dans l’enseignement professionnel et technique en milieu urbain - pour des jeunes qui, "si ça continue comme ça, vont droit au mur" et pour des adultes qui "passent plus de temps à socialiser qu’à enseigner" ? J’ai tenté de comprendre et de capter les vies dans ces deux mondes, au-delà de leurs statuts (élèves, éducateurs, enseignants, direction). Pour ce faire, je me suis installé durant une année scolaire dans une école bruxelloise emblématique, qui fait figure de mythe : l’Institut de la Providence, situé à Cureghem-Anderlecht.
Autoportraits de l'autre, de Belgique en Palestine
Gérard PRESZOW
- BE - 2007 - 00h47min
« Masarat » : les chemins, les parcours en arabe. C’est aussi le cheminement du réalisateur, Gérard Preszow, qui le mène de Belgique en Palestine, sa judéité bruxelloise en bandoulière. Terre d’exacerbation des questions identitaires, la Palestine oblige chacun à se dire et à se définir. Clichés, stéréotypes, amalgames, identités revendiquées, identités désignées… La tragédie palestinienne face à la futilité belge? Ou, plus « simplement », dans l’un et l’autre cas, la transformation d’une crispation identitaire en la possibilité de l’écoute et de l’échange.
Autoportraits de l'autre, de Belgique en Palestine (sous-titré anglais)
Gérard PRESZOW
- BE - 2007 - 00h47min
“Masarat”: in Arabic, “the paths”, “the itinerary”. It also refers to the progression of the Belgian film director, Gérard Preszow, which drives him from Belgium to Palestine with his Brussels Jewish identity on his back.Land of exacerbated identity questions, Palestine forces everyone to introduce and identify oneself. Clichés, stereotypes, amalgams, asserted identities, assigned identities… Is the film about the Palestinian tragedy facing the Belgian futility? More “simply”, in one or the other case, it is about the transformation of a contorted identity into the ability to listen and to discuss.
La sainteté Stéphane
Gérard PRESZOW
- BE - 1993 - 00h40min
Stéphane Mandelbaum laisse une œuvre picturale abondante et tourmentée. Depuis l’enfance, dessinant comme on respire, il ne cesse de représenter la violence. Dans sa quête frénétique d’identité, Stéphane mettait à plat tout ce qui lui passait par la tête et, à chaque fois, de manière répétitive et obsessionnelle. Juif, il utilise le Yiddish dans ses dessins pour sa volupté graphique ; il dresse les portraits de personnages aussi troublants et mythiques que Passolini, Rimbaud, Bacon ; il peint plus grand que nature les êtres de la nuit ainsi qu’une série d’autoportraits où il se déforme et se mutile. Pendant les deux dernières années de sa vie, Stéphane était le voisin du réalisateur, ils se rencontraient quasi quotidiennement. A 25 ans, Stéphane meurt assassiné.