Mots clés : France
Chaque jour, habitués, étudiants et simples visiteurs viennent se réfugier à la Bibliothèque publique d'information, en plein cœur de Paris. Déambulant au milieu de la foule, dans les rayons et dans les marges de la bibliothèque, nous rencontrons des étudiants inspirés, des amateurs éclairés, des solitaires endurcis, des habitués désœuvrés, des artistes enfiévrés... En s'appropriant l'une ou l'autre des milliers de ressources culturelles à leur disposition, chacun « habite » la bibliothèque à sa façon. Et chacun partage avec nous sa manière d'être habité par un texte, une musique ou une vidéo. Espace public pour extases privées, la bibliothèque devient le temple d'une communauté insoupçonnée.
C’est l’histoire d’une banque franco-belge, Dexia, dont la mission première est de financer l’intérêt général en prêtant aux collectivités locales. Ses dirigeants, ambitieux, sont vite happés dans le grand tourbillon de la finance mondiale et ils prennent de plus en plus de risques. Ils inondent même la France d’emprunts toxiques qui vont plomber, pendant des années, les communes ou les hôpitaux. En 2008, la crise des subprimes fait vaciller Dexia.
Pour l’instant, le scandale Dexia a coûté 20 milliards d’euros à la France et à la Belgique.
Personne ne sait ce qu’il y a dans le ventre de la banque et peut-être les contribuables devront-ils remettre la main au portefeuille. Alors, que s’est-il passé ? Les Etats belges et français n’ont pas cherché à déterminer les responsabilités de ce crash. On dirait que l’affaire Dexia, c’est la faute à personne. Ou bien, c’est de notre faute à tous.
Le Tour de France. Des fidèles en haute montagne, Une étape qui approche, Des virages de camping-cars, La grand-messe va commencer
Samuel Tilman participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Oubliée, fantasmée, mythifiée, la Gaule n’est pas celle qu’on imagine. Il est temps de découvrir son vrai visage. Grâce aux prodiges de l’animation, cet ambitieux docufiction lui redonne vie. En s’appuyant sur les découvertes récentes de l’archéologie, les narrations croisées du guerrier gaulois Apator et d’une voix de la connaissance portant les séquences documentaires font renaître la mystérieuse civilisation gauloise.
Quand on filme un homme de pouvoir dans la proximité et la durée, qui est le véritable metteur en scène ? C’est la question que je me pose en revisitant, vingt ans après, les images des 5 films que j’ai tournés entre 1989 et 1993 sur François Mitterrand. Dans ce nouveau film, le Président devient le Prince, incarnant le pouvoir universel. On y découvre la représentation du pouvoir telle que l’imagine le réalisateur et telle qu’entend la façonner le Prince. Un combat permanent et indécis…
Nicola Oliverio participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
A 14 ans, Louis XIV sait qu'il régnera un jour mais sait aussi que l'on fera tout pour l'empêcher de gouverner. Il en est complexé. Par la danse où le jeune roi excelle et grâce à la musique qu'il compose pour lui, Lully le révèle à lui-même puis au monde. Grâce aux musiques écrites pour lui et aux chorégraphies conçues pour le mettre en valeur, la chrysalide Louis mue en Roi-Soleil. Le corps royal dansant échappe à son humanité. Il devient idéal, Dieu sur terre... En lui et par lui, l'Etat acquiert un caractère intemporel, sacré, incontestable... Lully et son compagnon Molière sont les grands ordonnateurs de ce ballet à l'échelle d'un règne; ses magiciens; Lully est sa voix et beaucoup de son âme. Il aime d'un amour fou et platonique le Roi. Cet amour sera jusqu'à sa mort son principe et sa loi. Lully croit que le Roi ne peut se passer de lui. Il s'aveugle; cet aveuglement le perdra et Lully, après Molière basculera dans la nuit.