Filmographie : Gilles DECAMP
Le geste ordinaire
Maxime COTON
- BE - 2011 - 01h03min
Portrait d’un homme discret, d’un ouvrier. Portrait de Marc Coton, père du réalisateur. Échos d'un mutisme chaleureux qui aura jusque-là laissé sa famille loin du vacarme de l'usine sidérurgique où il travaille depuis 30 ans. Histoire d'une transmission inachevée, d'une promesse silencieuse: « tu seras un autre homme, mon fils ». Le film aboutit à une réconciliation glanée au gré des jours et au plus près des gestes quotidiens.
Le geste ordinaire (sous-titré anglais)
Maxime COTON
- BE - 2010 - 01h04min
The portrait of a discreet man, of a workman. Marc Coton's portrait, the father of the director. The echo of a warm silence, which has screened off his family from the racket of the steel industry, where he has been working for 30 years. The story of an uncompleted inheritance, of a silence promise: « My son, you’ll become a different man ». The film leads to reconciliation achieved through the years, through daily acts.
Les Taxis
Valérie VANHOUTVINCK
- BE - 2000 - 00h50min
Le passage d’un système de communication vocale (radio) à un système informatique (gps) bouleverse les habitudes d’une centrale de taxis bruxelloise, petite entreprise familiale. La réalisatrice se sert de cet événement pour suivre, de jour comme de nuit, la vie des travailleurs du taxi: patrons, téléphonistes, chauffeurs et centralistes... Ainsi, au-delà d’un documentaire autour des retombées sociales et économiques qu’engendre le changement de système, ce film est d’abord et avant tout le portrait intime de quelques hommes.
Maisha ni karata: La vie est un jeu de cartes
Philippe DE PIERPONT
- BE - 2003 - 01h09min
Burundi, 1991. Philippe de Pierpont rencontre six enfants des rues à Bujumbura: il y a Zorito, le leader du groupe, Innocent, Philibert, Assouman, Etu et Jean-Marie. Pendant un mois, le cinéaste et les enfants apprennent à se connaître, puis décident, sur une idée de Zorito, qu'ils se reverront aux moments charnières de leur vie. Le réalisateur revient en 1994, mais le début de la guerre civile l'empêche de revoir les enfants. Lorsqu'il retourne au Burundi en 2003, il ne sait pas ce qui l'attend. Surtout, une question l'angoisse: les enfants - devenus de jeunes adultes - ont-ils survécu à la guerre?