Filmographie : Aymen SAHLI
La chambre vide
Jasna KRAJINOVIC
- BE - 2016 - 00h58min
Sabri est parti combattre en Syrie. Sa famille s’est retrouvée seule face à cette absence insoutenable et soudaine. Saliha, sa mère, a décidé de ne pas se taire. Son histoire croise celles d’autres parents qui s’unissent, et luttent contre l’endoctrinement des jeunes par les réseaux jihadistes.
Trois journées d'août 1914 - Les villages contre l'oubli
André DARTEVELLE
- BE - 2014 - 01h35min
Trois journées d’août 1914, les 22, 23, 24. Plus de 5000 citoyennes et citoyens belges sans armes sont massacrés par des unités régulières de l’armée allemande, leurs maisons sont pillées et incendiées. 8 villes, 83 bourgs et villages belges dévastés dans ce qui a paru comme un accès de furie et de vengeance. En envahissant la Belgique le 4 août 14, les troupes du Reich déclenchaient la 1ère guerre mondiale et se heurtaient à une résistance inattendue de l’armée belge. Pourquoi ces meurtres de masse des civils ? Mon film est la réponse à cette question. Derrière les faits et les chiffres, il y a encore une parole vivante. Les descendants des familles massacrées n’ont pas oublié. Surtout quand jamais, leur famille n’a pu se reconstruire après les tueries. Ils nous racontent à Dinant et dans 4 villages de Gaume le poids de ces crimes contre l’humanité, sur quatre générations, leur tristesse et leur colère devant l’oubli et la non-reconnaissance de ces crimes et de leurs conséquences.
Trois journées d'août 1914. Les murs de Dinant
André DARTEVELLE
- BE - 2014 - 01h50min
Dans le 1er volet, Les murs de Dinant, sept "témoins" se souviennent des grands massacres de civils des 23, 24, 25 août 14, commis dans la ville par les troupes allemandes. Ils sont les descendants des familles victimes, ils racontent leur histoire familiale broyée par la tragédie, un héritage qui passe de génération en génération. Leurs récits révèlent les traces profondes que ces crimes contre l'humanité ont laissées, d'autant plus vives qu'aucune justice n'a sanctionné les coupables. Longtemps, la légende des francs-tireurs belges a servi de justification aux autorités et aux historiens allemands. A Dinant, une délégation officielle allemande a reconnu les faits en 2001 et demandé le pardon, mettant un terme au ressentiment, mais la mémoire douloureuse persiste.